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Juillet
2005 |
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Conjugaison
plurieLLE
Œuvrant indépendamment ou en duo,
Christophe Roussel et Laurence Minier redonnent
aux meubles d'antan esprit et lustre.
Il y a un peu plus d'un an, Christophe Roussel,
ébéniste, créait en plein
cœur de Marseille Les Arts Multiples, boutique-atelier
qui accueille volontiers des artistes et artisans
de différentes disciplines, mais aussi
des élèves. Près d'une quarantaine
d'amateurs s'initient régulièrement,
avec lui, à l'art de la restauration, de
la marqueterie, de la dorure et des patines, sur
trente-six mois.
Un savoir-faire nourri d'imagination.
Après un parcours atypique qui le mena
de Paris jusqu'en Nouvelle Calédonie, où
il s'exprimait en tant qu'artiste-peintre, Christophe
se recentra sur son métier d'ébéniste.
Sa maîtrise picturale des pro¬duits
et techniques (patines, fresques, faux marbres...),
une parfaite connaissance de l'histoire de l'art
et des styles - particulièrement du XVIIIe
- permet à l'artisan de laisser libre cours
à son imagination. Les pièces sur
lesquelles il intervient sont chinées en
salles des ventes, brocantes ou encore amenées
par les clients. Mais si restaurations et finitions
se font de manière traditionnelle, c'est
clair, Christophe aime aussi « détourner
» : d'anciens balustres se métamorphosent
en pieds de lampes, une porte joue les trumeaux
pour accueillir un miroir... |
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Mai
2005 |
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Marseille.
Des meubles restaurés ou transformés
Un CAP d'ébéniste obtenu dans le
Jura, des spécialisations dans divers domaines
peaufinées à Paris, une arrivée
à Marseille orchestrée pour les
besoins d'une mutation professionnelle, et un
virage opéré il y a trois ans, ont
amené Christophe Roussel à "tout
plaquer" pour monter son affaire. Un atelier
professionnel où des cours sont également
dispensés et où, généreusement,
il met à disposition son adresse, Arts
multiples à Marseille, pour permettre à
de jeunes artisans (souvent d'anciens élèves
qui justement ont suivi ses cours) de voler de
leurs propres ailes et avec qui il travaille "en
partenariat". C'est là, dans ces 90
m2 campés rue Breteuil, que Christophe
Roussel restaure et transforme les meubles. Et
avec lui, tout est possible.
"Ce sont souvent des meubles achetés
au coup de cœur dans des brocantes et restaurés
dans le plus pur style et en fonction de leur
valeur. S'ils n 'en ont aucune, je peux les relooker
complètement. Avec extravagance. S'ils
ont de la valeur, je peux respecter complètement
le style et pousser ce principe jusqu'à
utiliser de la colle à l'ancienne par exemple".
Mais Christophe Roussel peut aussi porter sur
"nos" meubles un regard intéressant.
"On me les montre, je fais des propositions,
des devis et le client choisit". Bonne idée
pour donner un coup de jeune à la petite
table basse que l'on ne supporte plus telle qu'elle
est, et que l'on retrouvera avec plaisir quand
Christophe Roussel l'aura relookée. |
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Avril/Mai
2006 |
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Au
coin du bois
Ebéniste par le cœur, Christophe Roussel
aime passionnément le bois. Une histoire
de gènes sans aucun doute !
Voilà trois ans qu'il exprime ses multiples
talents dans sa boutique-atelier, au 74 de la
rue Breteuil, où il met en exergue son
amour pour le bois. Conjuguant tradition et sens
du détail, il restaure les meubles, ratissant
les quatre coins des brocantes et des salles de
vente à défaut de pouvoir remonter
le temps. Avec art, il détourne les meubles
de leur fonction et, réinterprétant
leur rôle, leur offre un nouveau visage.
Un insatiable goût de la liberté
frôlant l'audace le conduit, en certaines
occasions, à donner un coup de blush à
quelque meuble sans valeur et à le relooker
parfois jusqu'à l'extravagance. Une aubaine
pour les amateurs d'art, loin de toute convention
et les «fanas» d'inédit. Si
le cœur nous en dit, Christophe Roussel revisite,
sous d'autres angles et selon nos désirs,
les meubles de notre quotidien pour en changer
l'esprit. L'atelier de Christophe est ouvert aux
rencontres entre artistes et artisans de différentes
disciplines et offre, aux intéressés,
l'opportunité de travailler en tandem et
de partager leurs passions aussi dévorantes
que communicatives. Les amoureux-fous du bois
trouveront ici matière à nourrir
leur passion à travers les stages d'initiation
proposés par Christophe, qui combleront
les plus avides de savoir-faire.
Un beau prétexte pour découvrir
avec lui l'art de la restauration, de la marqueterie,
de la dorure, des patines et tous les secrets
d'un professionnel.
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2005 |
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Décoration
Restauration-création. Transformation de
meubles. Dorure à la feuille. Cours. Christophe
Roussel, ébéniste et passionné
du bois et du beau, répare, restaure, ou
transforme les meubles. Né dans le Jura,
haut-lieu du bois, fils d'un menuisier, petit
fils d'un antiquaire, c'est avec ce dernier que
naît sa passion des beaux meubles et du
bois. Il lui lègue son grimoire, c'est
également son grand père qui lui
offre pour son 6e anniversaire sa première
mallette de matériels de bricolage, aujourd'hui
encore il utilise le petit marteau de son enfance...
Une rencontre déterminante pour lui à
l'école, un professeur en ébénisterie,
extrêmement sévère lui transmet
le goût du travail et de la perfection.
Adulte, il quitte la métropole pendant
deux ans direction la Nouvelle Calédonie,
c'est là qu'il s'adonne à la peinture
et pour la première fois ose exposer en
public ses œuvres. De retour à Paris,
il travaille pour une société de
produits spécialisés pour le bois.
Il s'installe à Marseille en 2001, il crée
son atelier rue Breteuil "Arts multiples".
C'est ici qu'il propose de faire partager sa passion
au plus grand nombre en dispensant des cours de
restauration, transformation de meubles, de dorure
et de patine. Christophe Roussel aime dire : "La
beauté est nécessité pour
moi. Mes voyages, mes sensations, mes émotions,
je les ai immortalisés dans des tableaux,
puis dans la lumière, sculptés.
Cette sensibilité, cette beauté
des éléments, je les retrouve dans
le bois. Amoureux de tout ce qui est grand et
beau, je suis fou d'admiration et de respect devant
la noblesse et la perfection du travail que tant
de génération d'hommes nous ont
laissé... A nous de savoir le transmettre."
A visiter impérativement. |
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Juillet
1992 |
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Christophe
expose au pays...
Depuis son exposition de février à
la galerie de Nesle, à Paris, notre jeune
compatriote, Christophe Roussel, fils de Paul
Roussel, ne cesse de parcourir les différentes
régions de France. A Deauville, à
la galerie Gama, il se classa 34e sur 270 exposants
au concours international de la peinture et devint
membre de la Fédération nationale
de la culture française.
Il exposa également au 8e salon de la réalité
contemporaine à Mantes-la-Jolie.
Il a décidé de revenir au pays natal
afin de présenter une soixantaine de toiles
et sculptures à Epeugney, du 14 au 24 août.
Le vernissage de l'exposition aura lieu vendredi
14 août, à partir de 18 h 30, en
présence des différentes personnalités
de la région.
Christophe montrera le mystère des profondeurs
aquatiques du Pacifique, univers qui l'a captivé
et envoûté. |
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Juillet
1992 |
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Christophe
Roussel "peindre comme on respire"
Christophe Roussel est né un jour d'octobre
1964, dans la famille de Paul Roussel, exploitant
agricole à Cussey-sur-Lison.
Le jeune Roussel a passé son enfance, son
adolescence dans ce petit village d'une quarantaine
d'habitants mais, très tôt, il rêvait
d'autres horizons.
Avec la foi de ses 20 ans, il partait à
l'aventure. L'Asie, le Pacifique : un univers
magique à la hauteur de ses rêves...
Une lumière intérieure
En 1989— à 25 ans— alors qu'il
se trouvait à Nouméa, il se découvrit
une âme de peintre. Et cela devint vite,
non pas une passion mais un besoin.
Il se mit au travail avec frénésie
tout en écoutant des airs d'opéra.
Sur ses toiles apparaissent courbes douces ou
traits hachés, lignes qui s'élancent
et se rétractent.
Les subtiles couleurs du Pacifique se mêlent
dans une harmonie curieuse et étrange.
«Si l'on n'a pas de lumière en soi,
il n'y aura pas de lumière sur la toile,
ou alors elle ne sera que technique et donc factice
».
Ce sont quelque deux cents tableaux que Christophe
Roussel exposa à Nouméa, en octobre
1989, à Paris, au Palais du Luxembourg,
en avril 1991, au Grand Palais en novembre 1991.
Le jeune peintre présentera ses toiles
à la galerie de Nesle à Paris, du
12 au 22 février.
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Epeugney, 14-24 août 1992 |
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Exposition Christophe
Roussel
A la minute où vous franchirez le seuil
de cette exposition, votre première impression
sera question d'humeur. Peut-être n'y
verrez-vous que du feu, ou de jolies idées,
ou de vagues rêves en couleurs. Pourtant,
si vous prenez le temps de vagabonder sur ces
toiles, de respirer un peu de leur lumière,
peu à peu vous ferez délicatement
connaissance avec Christophe Roussel ...
Peindre, c'est d'abord être libre, s'exposer
au public, c'est ne pas craindre de montrer
ses faiblesses. Ce n'est pas pour le jugement
que Christophe s'exprime, mais pour l'amour,
et l'amour est bien souvent contraire au jugement.
L'amour est confiance et désir, c'est
lui qui lui donne la force de créer.
Qu'il nous fasse faire aussi de belles choses
! Car toutes choses faites avec amour sont belles.
Tant de richesses demeurent cachées par
crainte du jugement.
Sa peinture fait partie de la vie. Elle trahit
souffrances, joies, espoirs, étonnements.
Elle est surtout mouvement, car la vie elle-même
est mouvement. Chacun y verra miroiter un petit
reflet de son histoire. Les titres des tableaux
ne sont que des indications, comme les mots
d'un oracle qui cherche à décrypter
le sens caché des songes. A nous de les
traduire dans notre propre langue de songeur...
Certains chercheront sans doute à faire
des comparaisons, à retrouver ici et
là une école ou un style, à
classer ses œuvres dans des genres. Si
vous trouvez ses peintures surréalistes,
c'est que vous l'êtes vous-même.
Si elles vous semblent visionnaires, c'est que
vous êtes sensible à sa vision.
Vous les trouvez impressionnistes ? Gardez votre
impression. Mais elles sont tout autant réalistes,
car elles sont sa réalité. Et
plus encore figuratives, car elles le représentent
et décrivent avec la plus grande précision
son monde intérieur.
La peinture est matière, comme notre
chair et notre sang. Chaque couleur a son tempérament,
chaque coup de pinceau est une note de musique,
il dépend du peintre qu'elles deviennent
chaos ou harmonie. L'harmonie de l'image appelle
celle des sentiments, encore plus changeante
et plus mystérieuse. La haine, la jalousie
ne font pas partie des couleurs de
Ghrisiophé Roussel. Sa peinture est,
d'une certaine façon, une leçon
de pureté qu'il se donne sans cesse à
lui-même : heureux les peintres qui sont
comme de petits enfants...
Yves MASSIN
| Photographe
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12
Octobre 1989 |
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Christophe
Roussel "peindre comme on respire"
Peindre, c'est laisser parler en soi les émotions
capturées du temps, des formes et des couleurs...
Christophe peint comme il respire. Ce n'est pas
une passion, mais un besoin qu'il s'est découvert
au hasard, il y a quelques mois, une nuit comme
une autre.
Depuis, pendant que les autres dorment, lui, il
peint. Très vite, très fort. Un
air d'opéra sur la platine, un couteau,
un pinceau, une toile et surtout des couleurs.
Le décor est planté. L'autre monde
est magique, car la raison n'a plus sa place quand
l'émotion s'échappe. Entre l'univers
des rêves et la toile blanche, la main n'est
qu'un fil conducteur : l'harmonie s'installe d'elle-même
au gré des traits hachés, des courbes
douces, des lignes qui s élèvent
ou se rétractent. Plus tard, au petit jour,
quand la réflexion reprendra sa place,
Christophe y verra les symboles de ses interrogations,
ses peines et ses désirs.
Et de l'autre côté du tableau, nous,
les visiteurs, on laissera nos regards glisser
sur les 54 acryliques, style abstrait, signés
Christophe Roussel. Certains n'y verront que du
feu, et de jolies idées . D'autres auront
le sentiment vague de rêver en couleurs.
Jusqu'à ce qu'à leur tour, nos analyses
s'effondrent et que des liens subtils rejoignent
enfin nos coeurs.
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20
Octobre 1989 |
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Christophe
Roussel "La première fois..."
Lorsqu'il est rentré de Métropole,
où il était allé se reposer
quelque temps - mais "se reposer" est
un bien grand mot quand on retrouve sa famille
et ses amis - Christophe n'était pas "dans
son assiette". Autant dire qu'il avait le
cafard. Et curieusement, il s'est mis à
peindre. Tout le monde a son côté
"artiste" dans sa famille, pourquoi
pas lui... Depuis, il ne s'arrête plus.
Mieux : il y passe ses nuits (c'est le seul créneau
que lui laisse sa profession dans la restauration).
Il y a pris goût. A tel point que c'est
devenu une "drogue", et même si
notre artiste a retrouvé le moral.
En fait, Christophe Roussel s'est aperçu
que non contente de lui faire plaisir, sa peinture
plaisait : il a vendu quelque 15 pièces
en l'espace de deux mois. C'est un peu ce qui
l'a décidé à exposer pour
la première fois. Il vous donne rendez-vous
du 19 au 26 octobre à l'Atelier des Artistes
(Restaurant "La Palette") pour découvrir
les "produits" de son imagination "galopante",
effectués la plupart du temps au couteau.
Des couleurs tendres et chaudes, des formes qui
font penser à des fonds sous-marins...
le tout imaginé sur fond de musique classique.
«Histoire de créer l'ambiance...»
Bon vent, Christophe !
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